Martine BODINEAU

actrice des Fabriques

Les chantiers du Collectif En Rue

Je présente ici les articles, textes-en-image et montages photographiques que j’ai composés dans le cadre de la permanence de recherche menée avec le Collectif En Rue, à Saint-Pol-sur-Mer (agglomération de Dunkerque) de 2018 à 2021, en compagnie de Pascal Nicolas-Le Strat et Louis Staritzky.
Toutes les productions réalisées durant les chantiers En Rue sont publiées sur le site quartiers en recherche :

EN RUE
est à la fois un projet urbain, citoyen et culturel, lancé à l’initiative d’habitant·es des quartiers Guynemer et Jean Bart à Saint-Pol-sur-Mer (agglomération de Dunkerque) et qui a été également actif dans le quartier Degroote à Téteghem. Dans une perspective d’écologie urbaine et sociale, des habitant·es, des architectes, des artistes et des éducateur·trices coopèrent pour rééquiper les espaces publics et améliorer le cadre de vie du quartier, en s’appuyant sur les savoir-faire et les pratiques des habitant·es et en privilégiant le réemploi de matériaux et objets urbains déclassés. En Rue ouvrira en septembre 2019 dans les quartiers Jean Bart / Guynemer un « lieu » (nommé Le Cube) qui fera « commun » pour les habitant·es ; ce lieu fermera en raison de l’hostilité de la municipalité. Voir plus.

LES FANZINES EN RUE
réalisés en collaboration avec les membres du Collectif (voir la présentation ici), sont publiés sur le site comme.un fanzine qui présente des fanzines réalisés dans des contextes de recherche ou d’intervention, par des étudiants aux cours d’ateliers de recherche-formation, par des collectifs de quartiers…

A voir aussi
LE FILM D’UNION URBAINE : L’En Rue en chantier

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Paroles d’oiseaux

Quartier Guynemer – Saint-Pol sur Mer – 20 juillet 2019 – Du haut d’un immeuble…
De drôles d’oiseaux commentent une réunion du Collectif En Rue et nous donnent un aperçu du nouveau lieu qu’il s’apprête à ouvrir dans le quartier.

Dans Fanzine En Rue #3

Publié également dans le revue Agencements : Recherches et pratiques sociales en expérimentation, n°9 – mars 2023 – Éditions du commun. (La revue est disponible sur Cairn Info)

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La nouvelle vie de la maison vide

À la mi-juillet 2019, le Collectif En Rue fait son entrée dans le bâtiment du quartier Guynemer à St-Pol, confié par la Ville à l’association Eco-Chalet.
L’installation de l’atelier bois et la rénovation des pièces intérieures ont commencé.
Ce texte tente de saisir, en mots et en images, les traces que cette maison vide a conservées de sa vie d’autrefois, avant qu’elles ne s’effacent pour laisser place à l’installation d’un nouveau lieu, ouvert aux habitants du quartier.

Dans Fanzine En Rue #3

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Les manières de « faire collaboratif »: des expériences à Saint-Denis et à Dunkerque

Novembre 2018 – Qu’est-ce qui caractérise les modalités du « faire collaboratif » ? Quelles contraintes, quels ajustements imposent-elles ? Quelles possibilités particulières ouvrent-elles en terme d’apprentissage, de développement démocratique et d’émancipation ?
Dans cet article, je propose d’explorer ces questions au travers des expériences collaboratives auxquelles je participe : la création d’un centre socioculturel sous statut coopératif et le collectif d’habitants de la « ZAC Basilique » à Saint-Denis ; le collectif « En Rue ».

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Publié également dans le revue Agencements : Recherches et pratiques sociales en expérimentation, n°3 – mai 2019 – Éditions du commun. (La revue est disponible sur Cairn Info).

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A la recherche des marges

Octobre 2018 – Ce texte aborde deux questions: que font les sociologues quand ils sont là et quels concepts pourraient permettre de saisir et de formuler la « manière de faire » des chantiers En Rue ?
Le concept des « marges » et celui des « petits miracles », inventés aux détours de conversations avec Patrick Le Bellec, un des initiateurs du projet, ouvrent quelques pistes de réponse à l’une et à l’autre.

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Corps en mouvement, corps en travail : une mise en image

Mai à juillet 2018 – Les corps, les gestes, les rythmes s’harmonisent pour déplacer les éléments les plus lourds du mobilier en construction, ou pour tendre des cordes. Le plaisir de cet « engagement des corps » est perceptible.
La manipulation de la matière semble procurer un égal plaisir : les objets naissent de la transformation et de l’agencement progressif du bois brut, les corps se glissent entre les éléments des constructions, s’allongent en dessous et parfois se perchent tout en haut. Les photographies que je réalise en « gros plan » révèle également un « ballet », permanent mais plus discret, celui des mains et des outils.
Dans quartiers en recherche

Ce montage photographique m’a été inspiré par la préparation de l’article Les manières de « faire collaboratif » (cf. plus haut), dont est issu le texte présenté ici.

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La petite histoire du banc des amoureux

Juin 2018 – Chaque objet fabriqué par l’équipe du chantier est construit de manière singulière. Le principe est le réemploi de matériaux et de pièces d’équipements urbains. On choisit des éléments, on les assemble, on fait des essais, on regarde, on discute. L’objet commence à prendre forme et la construction peut commencer.
Chacun a donc son histoire qui se mêle à celle de la vie du chantier.

Dans quartiers en recherche

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En chantier… en recherche

Un regard, en images et en mots, sur le chantier de mai 2018 à Saint-Pol-Sur-Mer et Téteghem.
Parmi plusieurs centaines de clichés pris ces derniers jours, nous sélectionnons les photos, Pascal et moi, à partir de deux critères: cette photo est elle intéressante, en tant qu’image ? Raconte-t-elle quelque chose du chantier « En Rue » ? Nous commençons à légender les images.
Pour certaines, le choix se tranche rapidement. Pour d’autres, nous hésitons. Les essais répétés ne sont pas convaincants, nous passons à la suivante…

Dans quartiers en recherche

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Inachevé…

Avril 2019 – Le chantier de septembre 2018, sur le « Môle 1 » de Dunkerque.
Un montage photographique laissé en suspend et publié en l’état ici.

Le texte « A la recherche des marges » (voir plus haut) décrit des moments de ce chantier : « dans ce décor insolite et sous le soleil de cet été qui semblait ne pas vouloir finir, je ne savais plus où donner de l’appareil, tant mon regard était sollicité par de multiples images. Les constructions en cours m’apparaissaient dans des perspectives différentes à chaque pas ».

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